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TOP 150 : LES PLUS GRANDS MÉCHANTS DE L’HISTOIRE DU CINÉMA. (150-126)

Les Méchants de cinéma. Ils angoissent, choquent, terrifient, fascinent, envoûtent, séduisent. On les adore autant qu’on les déteste et d’ailleurs, on adore les détester. Ils peuvent rattraper un film à eux seuls ou transformer un très bon film en chef d’œuvre. Comme le disait Alfred Hitchcock : « meilleur sera le méchant, meilleur sera le film ». A titre personnel, les méchants de cinéma m’ont toujours captivé. Les problématiques, les réflexions, les discours qu’ils sous-entendent sont passionnants. C’est pourquoi j’ai décidé de faire mon Mémoire académique sur le sujet du « Personnage du Méchant au Cinéma ». Après ce Mémoire, et après avoir commencé mon blog, j’ai voulu me lancer dans le travail difficile mais fascinant de classer mes méchants préférés, afin d’obtenir un top. Ce qui était à l’origine un Top 100 est devenu un Top 150, au vu du très grand nombre de méchants cultes du cinéma. C’est un travail de longue haleine et j’espère qu’il vous plaira. Bienvenus dans le monde des plus grandes ordures, des plus grands bandits, des plus grands monstres, des plus grands psychopathes, des plus grands vilains, des plus grands méchants du cinéma !

Attention, à lire avant de commencer :

- Il est nécessaire avant toute chose de définir ce qu’est un méchant. Dans ce top on entendra par Méchant « tout personnage ayant, par ses actions ou ses pensées, un comportement de nature à devenir l’ennemi d’un héros ou de choquer une morale socialement admise ».

- Ce top se limite à des méchants individuels ou en duo,  et n’inclue donc pas les méchants de groupe comme les oiseaux d’Hitchcock, les martiens de Mars Attack, les vélociraports de Jurrassic Park, ect…

-Ce Top est par définition personnel et donc subjectif, il ne reflète que mon avis, et vous avez entièrement le droit de ne pas être d’accord.

-Personne n’a la science infuse en matière de cinéma et surtout pas moi, il y a donc forcément des oublis.

-Pardon d’avance pour les fôtes d’ortografes.

-Possibilité de spoilers.

150- Pierre- Rrrrr ! (2003)

« Donne pas la patte ! C’est bien, c’est un bon Yorkmouth »

Le premier criminel de l’histoire ! Pour venger la mort de son ridicule Yorkmouth, le guérrissologue du village entre dans une folie meurtrière, lançant ainsi l’intrigue de cette délirante comédie préhistorique.

Son interprète : Alain Chabat.

Sa scène : le flash-back de la mort de son Yorkmouth.

Le point culture : Selon Wiki, Rrrr ! fait parti des 20 seuls films français a avoir été traduit en thaï.

149- Le Rhinocéros- James et la Pèche Géante. (1996)

Dans le génial film du trop sous-estimé Henry Selick, ce gros et terrifiant nuage d’orage prenant la forme d’un rhinocéros est le responsable de la mort des parents de James. Il n’apparait que l’espace de deux scènes, mais cela lui suffit pour marquer durablement les esprits. Voila un méchant qui a traumatisé pas mal d’enfants.

Son interprète : aucun.

Sa scène : sa première apparition, terrible et inattendue.

Le point culture : Symbole des peurs infantiles comme l’orage, le Rhinocéros de James est avant tout le représentant de son traumatisme lié à la mort de ses parents. C’est en se libérant de ce traumatisme qu’il pourra avancer dans la vie.

148- Le Roi des Cauchemars- Little Nemo (1988)

« Le Roi des Cauchemars. Si dur, menteur, et cruel. Ils nous terrorisaient, il fallait qu’on s’échappe. »

Dans ce film malheureusement méconnu, le roi des cauchemars, immense diable menaçant, offrait au voyage onirique de Little Némo une conclusion épique. Tapi au fin fond du royaume des plus grands effrois, il est responsable des pires frayeurs nocturnes de l’humanité. Rien que ça.

Son interprète : Bill Martin.

Sa scène : Il n’y apparait pas directement, mais le traumatisant premier cauchemar de Little Nemo avec le train peut lui être directement imputable. Notons aussi l’enlèvement du roi de Slumberland, happé par un nuage de ténèbres.

Le point culture : ce film est tiré d’une bande-dessiné datant du début du XXème siécle où Little Nemo, un petit garçon, se rendait dans le royaume des rêves à Slumberland.

147- Lord Farquaad-Shrek.

Dans un royaume, un homme très petit règne en tyran et pratique des expulsions. Non, nous ne parlons pas de la France sous Sarkozy mais de Fort Fort Lointain, dirigé par Lord Farquaad, un tyran minuscule souhaitant devenir monarque absolu des terres du royaume. Mais lorsqu’on a un ogre sur sa route, les choses se compliquent.

Son interprète : John Lithgow.

Sa scène : la torture de Monsieur Pain d’Epice.

Le point culture : L’acteur qui double Farquaad est aussi le père de Barney dans How I Met Your Mother.

La mention : Puisqu’on parle de tyran capricieux, impossible de ne pas évoquer l’odieux Joffrey Baratheon de Game Of Thrones.

146- Méphisto- Faust, une légende allemande. (1926)

Joué par le légendaire acteur Emile Jannings, Méphisto n’est autre que le diable, qui souhaite déchainer tous les fléaux sur la terre après avoir gagné son pari avec l’archange à propos de Faust.

Son interprète : Emile Jannings.

Sa scène : La scène où, gigantesque, il apparait prêt d’une ville pour y répandre le chaos est absolument prodigieuse pour l’époque.

Le point culture : Conte populaire allemand du XVIème siècle, Faust narre l’histoire d’un savant qui fait un pacte avec le diable pour combler tous ses désirs. Il fut popularisé par Goethe dans une version romantique.

145- Smaug-Le Hobbit : la Désolation de Smaug. (2013)

“Well, thief, where are you? Don’t be shy.”

Gigantesque et menaçant, le tant attendu dragon du film de Peter Jackson a certes des accès de stupidité (pourquoi ne pas toujours utiliser son feu plus que destructeur et s’amuser à donner des coups de griffes ?) mais l’extraordinaire voix grave et rauque de Benedict Cumberbacht compense niveau charisme.

Son interprète : Benedict Cumberbacht.

Sa scène : Le jeu du chat et de la souris avec un Bilbon faussement flatteur.

Le point culture : Dans l’œuvre de Tolkien, les dragons sont élevés par Morgoth, le seigneur de Sauron. Seul 4 sont nommés : Glaurung, l’ainé d’entre eux, Ancalagon le Noir, premier dragon ailé, Smaug et le dernier dragon Scatha.

144- Le Président- Paprika. (2006)

Dans ce génial dessin-animé japonais à la profondeur inouïe, le Président est un mégalomane qui utilise des machines permettant de s’immiscer dans  les rêves des gens pour contrôler leur conscience.

Son interprète : Toru Emori.

Sa scène : Sa réapparition dans la réalité, immense et menaçante.

Le point culture : Ce film complexe et fascinant aurait inspiré Christopher Nolan pour Inception.

143- Le Ministre Dormandy- Good Morning England (2009).

Comédie rock n’roll délirante et barrée, Good Morning England offrait également à Kenneth Brannagh un rôle savoureux de ministre intolérant et psychorigide, déterminé à faire taire les radios pirates.

Son interprète: Kenneth Brannagh.

Sa scène : le repas de famille.

Le point culture : Comment ne pas voir dans le look, la coiffure et la moustache de Dormandy une référence à Adolf Hitler ?

142- Khan- Star Trek Into Darkness. (2013)

“Shall we begin?”

Film inégal et à bien des égards incohérent, Star Trek Into Darkness est quelque peu sauvé par la performance intense d’un Benedict Cumberbacht glacial. A quand un grand rôle de méchant pour honorer au mieux la voix grave du génial britannique ?

Son interprète : Benedict Cumberbacht.

Sa scène : celle où il explique sa vision des choses à Spock, concluant par le maintenant fameux « shall we begin ? ».

Le point culture : Ce personnage est un remake d’un personnage culte joué par Ricardo Montalban dans l’univers original.

141- La Reine de Cœur- Alice au Pays des Merveilles. (1951)

« Qu’on lui coupe la tête ! »

Menaçante et terrible, autant que ridicule, la Reine de Cœur du Disney le plus cinglé jamais réalisé est resté mémorable grâce à son gout pour la décapitation.

Son interprète : Verna Felton.

Sa scène : la partie de cricket avec les flamands roses, évidemment.

Le point culture : la Reine de Cœur est le symbole le plus évident de la critique de l’Angleterre victorienne maniéré et rigide que réalise Lewis Caroll dans son livre.

140- Zorg- Le 5 ème élément (1997).

« Si tu veux que quelque chose soit fait, fais le toi même ! »

Zorg est un capitaliste sans scrupule et un fabricant d’arme corrompu. Dans le film de Luc Besson, il ne sert ni plus ni moins que le Mal. Cela suffit comme CV non ?

Son interprète : Gary Oldman.

Sa scène : Le ZF-1 Gun.

Le point culture : le nom complet de Zorg est Jean-Baptiste Emmanuel Zorg.

139- Capitaine Barbossa- Pirate des Caraïbes (2003).

Le Capitaine Barbosa, interprété par un jouissif Geoffrey Rush, passe certes de méchant à gentil au fur et à mesure de la série, néanmoins, son rôle d’antagonisme inquiétant et sarcastique du premier volet est resté dans les mémoires.

Son interprète : Geoffrey Rush.

Sa scène : la scène de la danse des squelettes où l’on découvre la malédiction de l’équipage du Black Pearl.

Le point culture : Si la malédiction du Black Pearl est inspirée du Hollandais Volant, ce mythique navire n’apparait que plus tard dans la série sous les ordres de Davy Jones, une autre vieille légende marine censé accueillir dans sa flotte tous les navires ayant coulé.

138- Gozer- S.O.S Fantômes (1984).

Dans Ghostbuster, Gozer, dieu sumérien malfaisant censé apporter l’Apocalypse, finit par se transformer en un gigantesque Bibendum Chamallow pour détruire le monde, suite à une pensée maladroite de Raymond Stantz, un des ghostbusters.

Son interprète : Slavitza Jovan.

Sa scène : la cultissime scène du Bibendum Chamallow, évidemment.

Le point culture : Il n’existe bien évidemment pas de dieu Gozer dans la mythologie sumérienne. En revanche, un véritable personnage des mythologies mésopotamiennes a connu une renommée au cinéma en apparaissant dans l’Exorciste : Pazuzu, roi des démons du vent.

137- Darkness- Legend (1985).

“No heaven without hell. No light without me. I am Darkness.”

Film assez inégalement reçu par le public, Legend de Ridley Scott offrait un méchant extrêmement marquant en la personne de Darkness, un démon du Mal (vous avez dit manichéen ?) interprété par le génial Tim Curry, l’acteur du clown de Ca. Un acteur déguisé pour l’occasion en un monstrueux et impressionnant diable rouge.

Son interprète : Tim Curry.

Ses scènes : ses rires maléfiques.

Le point culture : Le film aurait, selon Wiki, inspiré le jeu vidéo la Légende de Zelda. Darkness serait ainsi l’ancêtre de Ganon.

La mention : ce personnage est l’occasion de mentionner un autre méchant d’Héroic-Fantasy notable : Bavmorda, la reine maléfique au nom évocateur de Willow (Ron Howard, 1988) et son séide, le général Kael.

136- Amonbofis- Mission Cléopâtre (2001).

« Pas d’pierre, pas d’construction. Pas d’construction, pas d’palais. Pas d’palais… pas d’palais. »

Le rival de Numérobis, interprété par un Gérard Darmon au sommet de sa forme, contribue grandement à la qualité humoristiques de l’une des meilleures comédies française, autant par son aspect menaçant que par ses répliques absurdes.

Son interprète : Gérard Darmon.

Sa scène : le duel avec Numérobis.

Le point culture : En plus d’être hilarant, le film est bourré de clin d’œil. Pour rester sur le duel avec Numérobis, celui-ci est clairement inspiré de Matrix.

135- Raspoutine – Anastasia (1997).

« Et la roue tourne, et elle tourne, et elle tourne. Et elle s’emballe ! »

Raspoutine a vendu son âme pour damner la famille royale du Tsar. Mais son sort a échoué et il est prisonnier entre la vie et la mort jusqu’à ce qu’il tue Anastasia, la princesse survivante. Autre méchant de dessin animé bien connu, le diabolique Raspoutine a hanté des générations d’enfants.

Son interprète : Christopher Lloyd.

Sa scène : celle où sa tête se ballade dans son ventre.

Le point culture : le dessin animé de la Fox Animation Studios (qui n’est pas un Disney !) prend quelques libertés avec l’histoire. Personnage devenu légendaire et entouré de mythe, Grigori Raspoutine était un homme mystérieux devenu très influent à la Cours des tsars jusqu’à son assassinat par des aristocrates où il résista à des coups, à du poison et à des balles pour finalement terminer son agonie noyé.

134- Oogie Boogie- L’Etrange Noël de Mister Jack (1994)

« Ce qui m’éclate, c’est de pouvoir jouer une vie à pile ou face »

Dans le monde d’Halloween, Oogie Boogie est le croquemitaine, incontrôlable et menaçant. Mis à l’écart du villageil agit comme bon lui semble au sein de sa maison. Craint de tous, il n’est pourtant en réalité qu’une somme d’insectes réunis dans son costume, censé symboliser le fait que son danger n’existe que par la peur qu’il provoque, quand il n’est en réalité qu’un parasite minuscule.

Son interprète : Ken Page.

Sa scène : la scène de son chant, où il terrorise le père Noël.

Le point culture : Contrairement à ce que beaucoup de gens pense, l’Etrange Noel de Mister Jack n’est pas réalisé par Tim Burton mais par Henry Selick (Coraline, James et la Pèche Géante). Le génial Tim est néanmoins producteur et en grande partie  à l’origine de l’histoire d’où la confusion.

133- Isidoro Gomez- Dans ses Yeux (2009)

Gomez, l’antagoniste de Dans ses Yeux, extraordinaire film argentin aux scènes (la passion !) et aux répliques mémorables, est un méchant tout ce qu’il y a de plus crédible et banal- c’est justement ce qui le rend si dérangeant : un meurtrier et un pervers sexuel utilisé par les régimes à tendance dictatoriale pour faire les basses œuvres. Un monstre ordinaire qui permet au réalisateur de sonder les tréfonds de l’âme humaine mais aussi les mécanismes totalitaires.

Son interprète : Javier Godino.

Sa scène : La scène dérangeante où Iréne le provoque afin de le forcer à révéler sa véritable nature.

Le point culture : Isidoro Gomez est fan du Racing de Avallaneda, un club extrêmement populaire de la banlieue de Buenos Aires supporté en leurs temps par Gardel, Peron et Nestor Kirchner.

132- Mister Hyde- Docteur Jekyll et Mister Hyde (1941)

Le plus grand monstre de l’histoire de la littérature a aussi eux son heure de gloire cinématographique avec une pléthore d’adaptations sur grand écran. Parmi les plus notables, retenons celle de 1941 par Victor Fleming avec un Spencer Tracy impérial.

Son interprète : Spencer Tracy.

Sa scène : La première transformation, bien sur.

Le point culture : Sorti en 1886, le roman de Stevenson, allégorie de la bestialité de l’homme peut également être interprété comme un roman précurseur de la psychanalyse sur le « Ca » freudien.

131- Madame Mim- Merlin l’Enchanteur. (1963)

“Je peux être plus laide encore”

L’espace de quelques scènes, Madame Mim, la délirante enchanteresse maléfique de Merlin l’Enchanteur, trouva une place toute particulière dans la mythologie des méchants Disney. Trichant tout le temps, même au solitaire, elle n’a aucune morale.

Son interprète : Martha Wentworth.

Sa scène : le Duel de Magiciens.

Le point culture : Madame Mim est réapparu dans quelques histoires du folklore Disney, parfois comme un personnage positif.

130- O’Brien- 1984 (1984).

1984 de Georges Orwell est un roman extraordinaire. Sa densité, son intelligence, sa capacité d’anticipation et ses nombreuses réflexions en font un chef d’œuvre absolu de la littérature. Difficile de transmettre toutes ses émotions lors d’un film et particulièrement les passionnantes mais longues digressions politiques d’Orwell ou encore le dialogue de la fin du bouquin entre une victime et son geôlier. Le langage cinématographique ne semble pas fait pour saisir au mieux toute la saveur de 1984. Pourtant, le film sorti en 1984 pour commémorer la date fictive du roman s’en sort on ne peut plus honorablement. La substance est conservée, et le tout se pare d’un aspect visuel très convaincant, du moins pour l’époque. Le plus marquant reste néanmoins la performance des deux acteurs principaux : John Hurt en Wilson et Richard Burton en O’Brien. Dans le rôle de l’agent du totalitarisme, résolu, froid, terriblement intelligent et impitoyable, Burton est impressionnant.

Son interprète : Richard Burton.

Sa scène : la torture de Wilson.

Le point culture : 1984 a inspiré le cinéma bien au-delà de ses adaptations : Brazil, THX 1138, V pour Vendetta (où John Hurt joue le président fasciste !)…

129- Walter Finch- Insomnia (2002).

« You and I share a secret. We know how easy it is to kill someone. That ultimate taboo. »

Difficile d’imaginer un acteur comme Robin Williams, habitué aux rôles de gentil (Flubber, Will Hunting et surtout le Cercle des Poètes Disparus), jouer un rôle de méchant. Il faut cependant voir sa performance incroyable dans Insomnia du génial Christopher Nolan pour comprendre à quel point le grand Williams est capable de tout. Sa voix tendre, douce et glacé donne encore plus de poids à sa confrontation avec Al Pacino.

Son interprète : Robin Williams.

Sa scène : Celle où il appelle le personnage d’Al Pacino.

Le point culture : Le film est un remake d’un film norvégien de 1997 avec Stellan Skarsgard.

128- Paul Decourt- Que la bête meure (1969)

Dans ce film du regretté Claude Chabrol, Jean Yanne offrait une composition incroyable en salopard ordinaire, dégueulasse et détesté de tous. Face à face complexe entre un père et le chauffard qui a écrasé son fils, ce chef d’œuvre questionnait le désir de vengeance et la loi du tallion avec une profondeur inouïe.

Son interprète : Jean Yanne.

Sa scène : le repas, où le père découvre à quel point Decourt est une ordure.

Le point culture : Le titre du film est inspiré de  l’Ecclésiaste 3 :19 de la Bible : « 19. Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. »

127– Messala- Ben-Hur (1959)

Le modèle du frère ennemi. Messala, ami d’enfance de Ben-Hur, rendu fou par son pouvoir, va trahir son ami d’enfance pour empêcher la rébellion du peuple de Judée. Personnage parfois détestable mais néanmoins complexe et torturé, Messala est sans doute l’un des plus grands méchants de péplum que le cinéma aie connu.

Son interprète : Stephen Boyd.

Sa scène : La mythique course de char.

Le point culture : le réalisateur voulait introduire une homosexualité latente entre Ben-Hur et Messala mais savait que Charlton Heston s’y refuserait. Il n’informa ainsi que Stephen Boyd en lui demandant de jouer seul cette tension sexuelle. Charlton Heston n’y vit que du feu.

126- Frank- Il était une fois dans l’Ouest (1968).

Au rang des mythiques méchants de Western, Frank, le bandit de « Il était une fois dans Ouest », l’un des plus grands chefs d’œuvres de Leone, est au panthéon. Crapule notoire, mercenaires sans scrupules, il n’hésite pas à massacrer des innocents pour assouvir ses fins. Frank représente l’Ouest sauvage dans le coté bestial qu’il révèle chez l’homme. Le regard électrique d’Henry Fonda fait beaucoup pour assoir le personnage.

Son interprète : Henry Fonda.

Sa scène : le duel final, une scène d’anthologie.

Le point culture : Ce rôle était totalement à contre-emploi pour un Henry Fonda habitué aux gentils. Il se laissa convaincre de tourner par Eli Walach.

licontinovich

Passionné par le ciné, tout simplement.

3 Comments

  1. Grrr j’enrage ! Que diable rejettes-tu de Star Trek ! C’est tout l’intérêt de ce remake d’offrir une histoire nouvelle, une temporalité originale … Pourquoi autant de haine ^^ !

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