Suite du top 150 des plus grands méchants de l’histoire du cinéma.
Attention, à lire avant de commencer :
- Il est nécessaire avant toute chose de définir ce qu’est un méchant. Dans ce top on entendra par Méchant « tout personnage ayant, par ses actions ou ses pensées, un comportement de nature à devenir l’ennemi d’un héros ou de choquer une morale socialement admise ».
- Ce top se limite à des méchants individuels ou en duo, et n’inclue donc pas les méchants de groupe comme les oiseaux d’Hitchcock, les martiens de Mars Attack, les vélociraports de Jurrassic Park, ect…
-Ce Top est par définition personnel et donc subjectif, il ne reflète que mon avis, et vous avez entièrement le droit de ne pas être d’accord.
-Personne n’a la science infuse en matière de cinéma et surtout pas moi, il y a donc forcément des oublis.
-Pardon d’avance pour les fôtes d’ortografes.
-Possibilité de spoilers.
74- Daniel Plainview- There Will Be Blood (2007).
« I drink your milkshake !»
Daniel Day-Lewis est le genre d’acteur qui s’implique dans ses rôles, au point parfois de les confondre avec sa vie privée. Autant dire qu’il ne devait pas faire bon le fréquenter du temps de There Will Be Blood s’il était à l’image de son personnage. Le chercheur d’or noir Daniel Plainview n’est en effet pas le genre d’homme qu’on qualifiera d’agréable : caractériel, agressif, mauvais, menteur, ne rendant des comptes qu’à lui-même.
Son interprète : Daniel Day-Lewis.
Sa scène : la scène du milkshake.
Le point culture : Daniel Day-Lewis est le seul acteur a avoir gagné 3 oscars, en 5 nominations seulement, dont un pour son rôle de Daniel Plainvew.
73- Ben- C’est arrivé près de chez vous (1992).
Sans doute l’anti-héros le plus immoral jamais porté au cinéma. Ben est tueur en série de profession, suivi tout le long du film par une équipe de télévision qui souhaite faire un reportage sur lui et finit par devenir complice de ses actes. Aussi charismatique que dénué de tout sentiment moral, aussi drôle qu’impitoyable, Ben séduit le public autant qu’il le dégoute. C’est arrivé près de chez vous est une dénonciation au vitriol de la télévision et le portrait d’une société sans repère et ravagée.
Son interprète : Benoit Poelvoorde, dans son meilleur rôle.
Sa scène : le cocktail Petit Grégory.
Le point culture : le titre international du film est Man Bites Dog, littéralement « L’homme mort le chien ».
72- Phyllis Dietchrison- Assurance sur la Mort.
Ne vous fiez pas à son air « sainte nitouche ». Phyllis Dietchrison est une veuve noire, une femme sans honneur ni scrupule, prête à tout pour s’enrichir, comme tuer son mari pour l’assurance vie, par exemple. Puis tromper son complice, histoire de faire les choses jusqu’au bout.
Son interprète : Barbara Stanwyck.
Sa scène : la scène finale.
Le point culture : C’est « le plus grand film jamais tourné » selon Woody Allen.
71- Begbie-Trainspotting.
Ultra-violent, démentiel, Begbie est un personnage de « fou-furieux » comme le cinéma en a peu fait. Accro à la bagarre quand ses potes sont accros aux drogues, Begbie hante le film de Dany Boyle comme un esprit frappeur, perpétuellement au bord de la rupture, haineux et déchainé.
Son interprète : Robert Carlyle, extraordinaire.
Sa scène : Celle où il provoque une bagarre après avoir lancé une bouteille sur une fille.
Le point culture : Le génial Carlyle est un habitué des rôles de méchants marquants comme dans 28 Semaines plus tard ou dans le James Bond le Monde ne suffit pas (le méchant insensible Renard). Il a également joué Hitler dans le téléfilm « Hitler la naissance du mal ».
70- le Capitaine Crochet- Peter Pan (1953)
Le personnage de Peter Pan a fasciné des générations, a été interprété sur un ton joyeux ou sombre et a même inspiré la psychanalyse (avec le syndrome de Peter Pan sur les gens ne voulant pas grandir). Il en est de même pour sa Némésis, le terrible Capitaine Crochet, pirate sans foi ni loi. Un personnage culte, qui a trouvé une de ses apparitions les plus mémorables dans la version Disney où il garde un équilibre parfait entre ridicule et menace.
Son interprète : Hans Conried.
Sa scène : « Poisson-pourri ».
Le point culture : Créé par J-M Barrie, auteur écossais, le Capitaine Crochet a connu sa version la plus sombre dans la BD de Régis Loisel, Peter Pan.
La mention : L’interprétation de Dustin Hoffmann dans Hook est également mémorable. Il faudra un jour qu’on m’explique pourquoi toute la critique s’acharne à qualifier ce film de nul.
69- Buffalo Bill- Le Silence des Agneaux (1991).
L’histoire a retenu Hannibal Lecter, mais le véritable méchant du chef d’œuvre de Jonathan Demme, le Silence des Agneaux, est Buffalo Bill. Si le psychiatre cannibale fascine et séduit malgré sa personnalité vicieuse, Buffalo Bill ne provoque que répulsion et horreur. Ce tueur en série tordu adore tuer des femmes pour enlever leur peau et s’en faire un charmant habit. En plus, il a un caniche.
Son interprète : Ted Levine.
Sa scène : la dérangeante scène où il danse devant un miroir avec ses nouveaux habits ou encore celle où il hurle à la mort devant sa prisonnière horrifiée.
Le point culture : La technique d’enlévement de Buffalo Bill est la même que le véritable tueur en série Ted Bundy.
68- Le Roi Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize- le Roi et l’Oiseau (1979).
« Un petit ramoneur de rien du tout ! »
Véritable chef d’œuvre onirique et humaniste, le dessin animé le Roi et l’Oiseau par Paul Grimault et Jacques Prévert avait pour méchant un sacré personnage en la présence du Roi de Takicardie. Despote, mégalomane, impitoyable, faisant disparaitre ses sujets dans des trappes pour un oui ou pour un non, le Roi Charles 5 et 3 font 8 et 8 font 16 est une caricature jubilatoire du totalitarisme et de l’absolutisme.
Son interprète : Pascal Mazzotti.
Sa scène : La scène des trappes avec son chef de police.
Le point culture : Ce film a eu une grande influence sur les Studios Ghibli, et notamment sur le premier film de Miyazaki, le Chateau de Cagliostro (1979).
67- Idi Amin Dada- Le dernier roi d’Ecosse (2006)
On continue dans la veine des tyrans terribles avec un personnage malheureusement historique. Idi Amin Dada, boucher ougandais, fut le chef d’état de son pays durant 8 ans. Il instaura à cette occasion un régime sanguinaire, répressif et mégalomane. Dans le film de Kévin MacDonald, il est interprété avec maestria par un Forest Whitaker victorieux d’un oscar pour ce rôle.
Son interprète : Forest Whitaker.
Sa scène : L’assassinat de Kay, la femme d’Amin, après sa liaison avec le médecin Garrigan.
Le point culture : Le titre du film fait référence au titre de « Roi d’Ecosse » que s’était donné Idi Amin Dada, entre autres distinctions fantaisistes.
La mention : Ce personnage historique s’inscrit directement dans la lignée des dictateurs transposé au cinéma, et est probablement le plus marquant de tous avec l’Hitler de Bruno Ganz, dans la Chute, que l’on est obligé de mentionner.
66- Percy Wetmore- La Ligne Verte (1999)
Si la plupart des méchants de ce top ont souvent, malgré leur folie et leur violence, une once de charisme, celui-ci en est totalement dénué. Dans le film de Frank Darabont, le geôlier Wetmore adore plus que tout traumatiser les détenus dans le couloir de la mort. Percy Wetmore est un être vil, haineux, détestable, la définition même de la pauvre ordure.
Son interprète : Doug Hutchison.
Sa scène : l’insoutenable scène de la condamnation ou Percy ne mouille pas l’éponge au moment de la chaise électrique.
Le point culture : La ligne Verte n’est pas adapté d’un roman mais d’un roman-feuilleton, Stephen King souhaitant renouer avec ce genre un peu disparu. L’écrivain a commencé l’histoire sans avoir d’idée précise sur les événements qu’il allait écrire.
65- Yubaba- Le Voyage de Chihiro (2001).
« Où est mon bébé ?! »
Dans les bains du royaume des esprits, Yubaba règne en maitresse impitoyable. Cette sorcière cupide et retorse à la tête démesurée ne se prive pas de réduire en esclavage les êtres égarés en leur volant leur nom. Personnage extraordinairement marquant, Yubaba n’est pourtant peut-être pas aussi méchante qu’elle en a l’air. Chez Miyazaki, rien n’est jamais manichéen. Une autre raison d’adorer le chef d’œuvre absolu du japonais, film sublime et tellement riche, bourré d’invention et d’imagination, aussi extraordinaire que complexe.
Son interprète : Mari Natsuki.
Sa scène : La rencontre de Chihiro et Yubaba, inoubliable.
Le point culture : Le fascinant film de Miyazaki, comporte de nombreux niveaux d’interprétations. Selon certaines théories, il serait en grande partie une dénonciation de la prostitution et des maisons closes dans l’ancien Japon. Yubaba est en effet le nom donné aux gérantes de maisons de bains offrant également des services de prostitution.
64- Chucky- Jeu d’Enfant (1988).
Tordue et vicieuse, la poupée Chucky est devenue un personnage culte du cinéma d’horreur. Et donc une source de suite et de reboot infinie, comme à chaque fois dans cette industrie. Cela ne doit pas faire oublier le cynique premier film de la série, horrible déchainement d’humour noir au 40 ème degré où cette poupée habitée par un psychopathe s’est fait un nom. Un exemple parfait que la reprise de chose positive (ici un jouet pour enfant) pour en faire des horreurs est aussi monstrueux que marquant.
Son interprète : Brad Dourif.
Sa scène : « On ne peut pas me descendre ! »
Le point culture : le nom complet de Chucky, Charles Lee Ray, est inspiré de Charles Manson, Lee Harvey Oswald, James Earl Ray, trois tueurs célébrés.
63- Face de Cuir- Massacre à la Tronçonneuse (1974).
Histoire de persévérer dans les tueurs en série dégueulasses, faisons un petit tour dans la famille Sawyer (rien à voir avec Tom), cannibales, obsessionnels, meurtrier. Et le plus marquant d’entre eux est sans aucun doute Face de Cuir (Leatherface en V.O), un monstre qui porte la peau de ses victimes en masque et adore les tronçonneuses. Ce personnage s’inspire du véritable tueur en série, Ed Gein, profanateurs de tombes et tueurs de femmes.
Son interprète : Gunnar Hansen.
Sa scène : celle où il poursuit l’héroïne avec sa tronçonneuse.
Le point culture : Dans le film original, un seul mort sur quatre est tué à cause de la tronçonneuse.
62- Jigsaw- Saw (2004).
L’apogée du tueur moralisateur, avec John Doe de Seven. Jigsaw, le tueur au Puzzle, est un grand malade, au sens propre comme au figuré (il a un cancer généralisé). Estimant que les gens n’apprécient pas assez la vie, il tente de les libérer de leurs souffrances ou de leur péché en les forcant à l’automutilation par des « jeux » terribles, à l’aide d’une poupée qui donne les instructions. Un personnage dont l’idéologie donne la nausée.
Son interprète : Tobin Bell.
Sa scène : La fin du premier volet, où il se relève et dévoile son identité. Jusqu’ici-spoiler- on pensait que l’homme étendu à terre était un cadavre.
Le point : Saw est l’exemple le plus connu du « Torture Porn », un genre cinématographique pour le moins douteux et sadique où les spectateurs se réjouissent en découvrant des tortures toutes plus élaborées les unes que les autres.
61- Silva- Skyfall (2012).
« Look at what you’ve done, mother! »
Si beaucoup de fans de James Bond continue à nier le talent de Daniel Craig-les fous- voila un personnage qui a fait l’unanimité. On attendait beaucoup Javier Bardem en ennemi de 007, l’acteur espagnol a de nouveau fait parler tout son talent pour composer un superbe personnage, tout en menace et séduction. Silva est probablement l’un des méchants de James Bond les plus complexes, et l’idée de la relation maternelle qu’il entretient avec M est un coup de génie.
Son interprète : Javier Bardem.
Sa scène : le plan fixe où il arrive doucement jusqu’à 007 en parlant de son histoire de rats et celle du cyanure d’hydrogène, à égalité.
Le point culture : La scène où Silva est enfermé et parle depuis sa cellule à ses geoliers, est sans doute une référence au Silence des Agneaux et à l’enfermement de Lecter.
60- La Brute- Le Bon, la Brute et le Truand (1966).
Le meilleur méchant de l’histoire des westerns. Qui mieux qu’un Lee Van Cleef au regard percant et à la mine sombre pour incarner le sommet du bandit de l’Ouest, un mercenaire impitoyable, un loup solitaire cupide et violent seulement intéressé par son propre profit. La Brute, et tout est dit. Un personnage culte.
Son interprète : Lee Van Cleef.
Sa scène : le duel final est forcément à mentionner, mais plus spécifiquement par rapport au personnage, sa première scène vaut à elle seule tout les discours.
Le point culture : Van Cleef avait peur des chevaux, et du bénéficier d’une grande aide pour les scènes d’équitation.
La mention : dans le génial western coréen inspiré du classique de Leone, le Bon, la Brute et le Cinglé (2008), le personnage de la Brute est aussi classe que notable.
59- Alex Forrest- Liaison Fatale (1987).
Inquiétante et résolue, Alex Forrest vous prouvera qu’il faut souvent faire attention à ne pas ridiculiser vos coups d’un soir et bien faire gaffe à ne pas coucher avec le premier venu. Et si vous avez un lapin, c’est encore pire.
Son interprète : Glenn Close.
Sa scène : le lapin pour diner.
Le point culture : Dans la première version, Alex se suicide mais le réalisateur changea cette fin 7 mois plus tard. Elle était uniquement voulu par le producteur qui souhaitait une fin plus convenue que celle que proposait Adrian Lyme.
58- Tom Ripley- Le Talentueux Mr Ripley (1999)
Avant d’être le beau-gosse que tout le monde s’arrache, avant d’être Jason Bourne, Matt Damon avait fait forte impression dans le rôle de Tom Ripley, ce gamin envieux et froid qui finit par assassiner son meilleur ami par jalousie. Un film oppressant et génial où Matt donne le meilleur de lui-même.
Son interprète : Matt Damon.
Sa scène : La scène du couteau à Venise.
Le point culture : le Talentueux Mr Ripley est le remake américain de Plein Soleil, film français de René Clément où Tom Ripley était joué par Alain Delon.
57- Le Colonel Kurtz- Apocalypse Now (1979).
“ Horror… Horror has a face… and you must make a friend of horror.”
L’époustouflant film de Coppola, Apocalypse Now, est une suffocante plongée dans l’enfer de la guerre du Vietnam. Ce chef d’œuvre trouve son apothéose avec l’apparition du Colonel Kurtz, un militaire fou devenu une sorte de gourou. Au sein du jeu d’ombre et de lumière travaillé avec maestria, Marlon Brando impose sa présence ultra-charismatique et oppressante avec un génie que lui seul est capable d’atteindre.
Son interprète : Marlon Brando.
Sa scène : le dialogue avec Martin Sheen.
Le point culture : Marlon Brando, qui n’avait pas appris son texte, improvisa tout ses dialogues avec de brèves indications de Coppola.
56- Tommy DeVito- les Affranchis (1990).
« You think I am funny how ? Funny like a clown ? »
La performance la plus marquante de Joe Pesci. Dans le rôle du mafieux nerveux Tommy DeVito, le comédien est impressionnant. Un rôle de petit bonhomme hyperactif qui semble taillé sur mesure pour un Pesci effrayant, passant en deux minutes du pote sympa à l’énervé prêt à descendre un serveur pour un mot mal placé.
Son interprète : Joe Pesci.
Sa scène : Celle où il s’énerve contre Ray Liotta parce que celui-ci a dit qu’il était drôle.
Le point culture : la scène dont nous parlons ci-dessus est improvisé, ce qui renforce encore plus la qualité de la performance de Pesci.
La mention : Dans le genre gangster fou de la gâchette et complètement allumé, le Zé Pequeno (le petit, en brésilien) du classique brésilien La Cité de Dieu (2002) était lui aussi monstrueux. Mention spéciale à la scène où on le voit grandir petit à petit en tirant des balles pour flinguer des gens…
55- Jafar- Aladdin (1992).
Il faut reconnaitre que Disney a un don pour les méchants. On s’approche de la perfection avec Jafar, inquiétant sorcier oriental ténébreux et machiavélique. Lui aussi a des dons de transformation…assez flippants. C’est une manie.
Son interprète : Jonathan Freeman.
Sa scène : La scène d’ouverture dans la caverne.
Le point culture : Dans le conte d’origine des Milles et Une Nuit, le sorcier n’a pas de nom.
54- Le Requin- Les Dents de la Mer.
« Il va nous falloir un plus gros bateaux ».
La nature, parfois c’est super mignon et souvent ça a surtout envie de vous bouffer. Niveau animal agressif, le requin blanc démesuré des Dents de la Mer n’a jamais été égalé. Voila un méchant qui exploite au mieux une phobie ancestrale de l’homme : la peur de ne pas savoir ce qui se passe en dessous de nous lorsque l’on nage, de ne pas voir la chose des profondeurs qui remontera d’un seul coup à la surface… Un personnage qui a largement contribué à façonner le blockbuster moderne mais qui a aussi beaucoup fait pour la phobie à l’égard des requins et qui a initié la mode des nanars à requin. Moins cool.
Son interprète : aucun, mais l’équipe technique avait appelé l’automate du requin, Bruce. Celui ci fonctionnait d’ailleurs tellement mal (il prenait notamment l’eau…) que Spielberg du limiter ses apparitions. Au final, cela ne fait que renforcer l’angoisse du spectateur.
Sa scène : la première attaque, ultra-angoissante.
Le point culture : Il y a plus d’humains tués par des méduses, des hippopotames ou par des éléphants que par des requins chaque année.
53- Le conducteur du camion- Duel (1971).
Dés son premier film, Spielberg avait déjà son chef d’œuvre, un récit haletant construit à partir de rien, ou presque. Sa confrontation aux accents de western entre un automobiliste lambda et un poids-lourd qui cherche sans raison apparente à le tuer n’a rien perdu de son coté épique. Une irruption de la loi de la jungle au sein d’un milieu soi-disant moderne et civilisé (la route) qui nous rappelle qu’au volant, beaucoup d’entre nous deviennent des animaux.
Son interprète : On n’aperçoit jamais le visage du conducteur du poids-lourd, interprété par le cascadeur Carey Loftin.
Sa scène : Le face à face final.
Le point culture : Duel était à l’origine un téléfilm, au succès tel qu’il finit par sortir au cinéma.
52- Commode- Gladiator (2000).
Décadent, parricide, incestueux, Commode a tout pour plaire. Après avoir assassiné son père, Marc Aurèle, le nouvel empereur écarte un général devenu trop gênant et massacre toute sa famille. Problème : le général en question, c’est Maximus. La confrontation des personnages de Crowe et Phoenix donne au classique de Ridley Scott une touche épique rarement égalé. Le plus vil des personnages de péplum.
Son interprète : Joaquim Phoenix.
Sa scène : la troublante scène où il tente de séduire sa sœur.
Le point culture : Commode, personnage historique, a laissé la trace d’un empereur violent et autoritaire. Voir l’interprétation de Christopher Plummer dans La Chute de l’Empire Romain (1964).
51- Alonzo Harris- Training Day (2001).
«King Kong Ain’t Got Shit On Me! »
Dans Training Day, Ethan Hawke interprète un jeune flic idéaliste qui doit passer une journée sur le terrain avec un supérieur pour être promu. Mais ce supérieur va s’avérer être un policier cynique, corrompu jusqu’à la moelle, drogué, meurtrier, qui va transformer cette journée d’entrainement en cauchemar. Une performance intense et démentielle par l’imposant Denzel Washington.
Son interprète : Denzel Washington.
Sa scène : La scène où il menace tout le monde de manière désespéré, peu avant sa mort.
Le point culture : On retrouve Dr. Dre et Snoop Dogg au casting du film.
50- Tony Montana- Scarface (1983).
«You need me? I am the bad guy»
Que dire sur ce personnage devenu légendaire, passionnant tout adolescent en mal de « thug life » ? Tony Montana, migrant cubain devenu baron du crime, a définit l’idée même du gangsta violent accro aux guns et à la cocaïne. Mais avant toute chose, ce personnage est aussi une réflexion sur le rêve américain apportant un succès éphémère et fragile, et l’ironie du message « le monde est à vous ». Plus dure sera la chute.
Son interprète : Al Pacino, en roue libre.
Sa scène : le combat final. « Say hello to my little friend! »
Le point culture: Scarface était le surnom du bandit Al Capone.
La réplique exacte de Silva est « Look upon your work, mother ! »
Suis-je la seule à adorer Percy dans la Ligne verte ? (en revanche, je ne peux absolument pas saquer William Wharton) et Jigsaw est juste un de mes persos préférés de tous les temps, c’est normal ? XD